La Coordination rurale dénonce mercredi dans un communiqué une approche «simpliste» du problème des émissions de CO2 et rappelle que «l’agriculture est un domaine à traiter de manière particulière dans le cadre de la réflexion actuelle sur la taxe carbone».
Le syndicat avance plusieurs raisons. La première est que, selon elle, cette taxe est censée être compensée pour les entreprises par la suppression de la taxe professionnelle, que les agriculteurs n’ont pas à payer.
«Leur imposer cette taxe serait donc très injuste par rapport aux autres secteurs», estime le syndicat, d’autant plus que l'agriculture traverse une crise sans précédent.
La seconde raison, fondamentale pour la Coordination rurale, est que l’agriculture n’a pas à rougir de son bilan en termes de carbone, car «c’est la seule qui, grâce à la fonction essentielle de la photosynthèse, absorbe du CO2 et rejette de l’oxygène, tout en assurant sa fonction vitale qui est de nourrir les hommes».
Le syndicat réclame donc un bilan objectif de son impact avant toute décision gouvernementale.