Les récoltes de tournesol débutent dans nombre de régions (de 10 à 20 % des surfaces récoltées au 31 août), et les premiers résultats s'annoncent prometteurs, avec un potentiel de rendement favorisé par les pluies de juillet, selon le Cetiom.
Dans le Rhône-Alpes, les rendements oscillent entre 20 et 35 q/ha. Dans le Sud-Ouest, la fourchette pourrait s'établir entre 25 et 30 q/ha.
Les conditions humides de juillet ont permis aux plantes de conserver une surface foliaire verte, favorable au potentiel de rendement et au remplissage des graines. En revanche, l'humidité pendant la floraison a favorisé l'apparition d'un pool de maladies, notamment du sclérotinia sur capitules en Aquitaine, dans le Gers, dans les Deux-Sèvres, dans la Vienne et dans l'est de la France.
Ne pas récolter en surmaturité
Pour limiter au maximum les pertes liées au sclérotinia, il faut récolter dès que la maturité des plantes est atteinte et ne pas attendre la surmaturité.
Selon le Cetiom, le stade optimal de récolte est identifiable lorsque le dos du capitule vire du jaune au brun. Les feuilles de la base et du milieu de la tige sont alors sèches, tandis que quelques feuilles hautes sont encore un peu vertes. La tige devient beige clair, les fleurons tombent d'eux-mêmes et la teneur en eau des graines se situe entre 10 et 11 %.
Dans les parcelles hétérogènes, la récolte peut être envisagée en plusieurs fois, car les plantes à maturité deviennent fragiles et plus sensibles aux maladies.
Une vigilance toute particulière doit également être portée en cas de forte présence d'ambroisie. Afin d'éviter la dissémination des graines, la moissonneuse devra être nettoyée entre chaque parcelle.