L'interprofession du bétail et des viandes (Interbev) a souligné, le mardi 17 décembre 2013 dans un communiqué, l'efficacité des pouvoirs publics dans le démantèlement du nouveau trafic de viande de chevaux provenant de l'industrie pharmaceutique et revendus ensuite pour la consommation alimentaire. Interbev estime qu'un tel trafic est « une nouvelle preuve significative de la nécessité de renforcer rapidement la réglementation en matière de transparence et de contrôle. »
Interbev se portera partie civile, une fois les conclusions de l'enquête sur cette affaire rendues de manière définitive. « Une telle fraude mérite des sanctions exemplaires de la part des autorités compétentes, déclare Dominique Langlois, le président d'Interbev. Nous sommes déterminés à ce que la réglementation actuelle incite à plus de contrôles et impose une information claire sur les produits pour l'ensemble des viandes, y compris comme ingrédients dans les plats cuisinés. Confrontés à cette nouvelle fraude, les consommateurs français ne comprendraient pas l'absence de décision communautaire. La Commission européenne doit prendre ses responsabilités et revoir sans délai sa copie. »