La voie fluvio-maritime est un mode de transport des céréales qui doit pouvoir prendre des parts sur le routier en direction de l'Espagne et de l'Italie, estime l'OniGC (Office national interprofessionnel des grandes cultures) qui organisait une rencontre des opérateurs français italiens et espagnols, vendredi au port de Fos-Marseille.
Pierre Behal, chargé des études de logistiques à l'Office, a souligné le très faible taux d'utilisation du transport fluvial pour les exportation en direction des pays de la Méditerranée.
«Il existe une voie d'amélioration du transport vers l'Espagne vers laquelle 1,7 Mt de céréales françaises ont transité en 2007 par les Pyrénées, contre 1,2 Mt par voie fluviale.»
Rachid Bioud, chargé de mission pour Voies navigables de France (VNF), a mis en avant les atouts du transport par voie fluvio-maritime «tant en termes d'écologie que de compétitivité et de fiabilité».
Un des freins est le retour à vide des péniches. La filière du ciment permet d'assurer une petite partie de ce trafic remontant.