Les négociations relatives à la future Pac « domineront l'agenda au sein du Conseil » de l'agriculture durant la présidence danoise, indique celle-ci sur son site internet. Le 1er janvier 2012, le Danemark succède à la Pologne à la tête de l'Union européenne.
Le Danemark « s'emploiera à faire progresser au maximum » les négociations relatives aux propositions de réforme présentées par la Commission à l'automne de 2011 pour la période 2014-2020.
Le Danemark est favorable à ce que « l'aide aux revenus agricoles soit davantage axée sur l'innovation, la recherche et le développement et s'efforcera notamment de permettre de cibler l'aide agricole sur les installations de biogaz par exemple et des mesures similaires en faveur de l'environnement ».
De plus, « il devrait être possible d'utiliser l'ensemble de la politique agricole commune pour des interventions ciblées sur des productions agricoles respectueuses de l'environnement, et ce au bénéfice notamment du climat et de l'environnement », indique la présidence danoise.
Une priorité de celle-ci sera de « poursuivre les travaux sur l'amélioration de la compétitivité du secteur agricole ». Le Danemark s'est fixé comme objectif que « la politique agricole contribue à améliorer la compétitivité du secteur agricole, tant au niveau local que global, en investissant dans l'innovation et le développement de technologies et en limitant au minimum les distorsions de concurrence ».
La présidence danoise s'emploiera également à « promouvoir une simplification de la politique agricole commune pour réduire les charges administratives pesant sur les entreprises mais en préservant une alimentation sûre et de qualité ».
Enfin, elle « s'efforcera de trouver un accord dans le cadre des négociations multilatérales [le cycle de Doha] pour aboutir à un nouvel accord avec l'OMC ». Parallèlement, au cycle de Doha, le Danemark « poursuivra ses efforts visant à renforcer les accords de libre-échange bilatéraux et régionaux et la politique européenne de voisinage ».
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dimanche 01 janvier 2012 - 16h53
Baratin. Ce qu'il faut c'est que les prix soient élevés, que les charges (notamment fiscales et sociales ) baissent, ainsi que le cout des carburants et engrais. Enfin il faut arrêter d'augmenter le coût des mesures environnementales qui ne sont compensées par aucune recette et en plus font baisser les rendements. bref, tout le contraire de ce qui se fait aujourd'hui et de ce qui se prépare.