Alors que le secteur bovin conventionnel voit son activité d'abattage reculer, les volumes en bio se maintiennent (+1 %).
« La filière [...] souhaite travailler à une valorisation en bio de tous les animaux bio [...]. Le problème de valorisation [...] s'est maintenu au premier semestre de 2013. Il résulte d'une forte concurrence à l'achat [...] permettant de répondre aux besoins non couverts du conventionnel », indique Interbev mardi dans un communiqué.
L'évolution des prix des bovins pendant l'été 2013 a conduit à un écart « qui a permis de réassurer le différentiel de prix entre conventionnel et bio et de limiter la déperdition d'animaux en conventionnel. La baisse des cours du conventionnel au second semestre a également eu un impact évident et la dynamique de développement a nettement repris au premier semestre de 2014. »
« La filière ovine bio a souffert en 2013 d'une pénurie d'animaux, en partie commercialisés en conventionnel, observe Interbev. Alors que son cheptel a augmenté de 2 % en 2013, ses abattages se sont à peine maintenus (-2 %). »
Dans la filière porcine, Interbev explique que « les professionnels ont fait le choix de modérer [les conversions, NDLR], afin de rester dans une situation de développement harmonisé de l'offre et de la demande. »
Du côté de la commercialisation, la moitié de la viande bio est vendue en grande surface. Les boucheries artisanales assurent l'écoulement de 15 % des volumes, les magasins spécialisés 14 %, la restauration hors domicile 9 % et les autres circuits 12 %.