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Viande bovine

La FNB veut reprendre l'organisation de la production en main

Publié le mercredi 26 août 2009 - 18h23

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La Fédération nationale bovine (FNB) a déclaré mercredi être en train de réfléchir à la façon d'organiser la production pour peser face aux abatteurs. Et en particulier face au groupe Bigard-Socopa qui abat aujourd'hui, selon le syndicat, un peu plus de la moitié des bovins français.

«Avant, nous avions l'écueil de la grande distribution, note Jean-Pierre Fleury, le secrétaire général de la FNB. Maintenant, nous avons en plus celui de l'industriel. A nous d'imaginer comment la production se met en marche face à cette nouvelle situation.»

«Bigard a su tisser une organisation de vente de ses produits qui lui donne un poids important face à la grande distribution, détaille Guy Hermouët, le premier vice-président de la FNB. Il fait la même chose pour l'approvisionnement de ses outils en bovins.»

L'organisation syndicale veut rétablir le rapport de force avec l'aval dans les discussions sur les prix, en prenant en main l'offre. «Notre organisation économique est défaillante, reconnaît Guy Hermouët. Il faut la repenser. La mentalité des gens est de vendre plus cher que son voisin. On ne fait que spéculer.»

Face à une grande distribution et à un secteur de l'abattage concentrés, c'est donc des organisations de producteurs fortes que la FNB veut mettre en place. Elle glisse sur le terrain économique, observant que les coopératives participent aussi à la baisse des prix. «Par moment, je me pose beaucoup de questions sur leurs conseils d'administration qui veillent plus à l'intérêt de l'entreprise qu'à celui des éleveurs.»

La FNB assure aussi avoir obtenu du ministère la mise en place de l'observatoire des prix et des marges pour la viande bovine. «Comment expliquer que l'Europe soit importatrice nette de viande bovine et que dans le même temps, les prix à la production chutent de 10% en France? s'interroge Pierre Chevalier, président de la FNB. Cela ne peut s'expliquer que par la pression d'un opérateur qui est en situation de quasi-monopole sur le pays.»

Sur le même sujet, visionnez l'interview de Pierre Chevalier, président de la FNB:

E.R.


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