L'interprofession du bétail et de la viande (Interbev) réaffirme mercredi dans un communiqué son « soutien à la demande récente de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen de rendre obligatoire l'étiquetage de l'origine (né, élevé, abattu) par pays sur la viande commercialisée, qu'elle soit fraîche ou incorporée en tant qu'ingrédient dans les plats cuisinés ».
Interbev soutient cette position depuis le scandale de la viande de cheval au début de l'année dernière. L'interprofession explique avoir « démontré à maintes reprises la faisabilité de [la mention de l'origine des viandes fraîches ou utilisées dans les plats préparés, NDLR] et ce, à des coûts largement supportables ». Et elle demande à la Commission européenne de légiférer rapidement en ce sens.
« Il est inconcevable que la Commission européenne ne puisse pas tenir compte de la demande des parlementaires européens, en droit légitime d'obtenir une information claire et transparente pour le consommateur citoyen, insiste Dominique Langlois, le président d'Interbev. Un an après la fraude, nous exigeons une transparence totale sur l'origine des viandes qu'elles soient fraîches ou utilisées en tant qu'ingrédient dans les plats cuisinés. »