La commission "vins & spiritueux" des conseillers du commerce extérieur et le Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France souhaitent un démenti et une rectification des informations «erronées» publiées par l'Inca, l'Institut du cancer, le 17 février, et qui prétendent que les risques de cancer augmentent dès le premier verre de vin.
Pour les conseillers, ces informations publiées «de façon abrupte et sommaire» par l'Inca «ont déjà fait le tour du monde» et sont «de nature à nuire injustement aux productions viticoles» françaises, ont-ils dit mercredi 18 mars dans un communiqué.
Ils estiment que la France étant le premier exportateur mondial de vin, sa production en sera la première affectée. Car «dès lors qu’il s’agit de vin, le monde entier a les yeux braqués sur la France», soulignent les conseillers.
La commission "vins & spiritueux" des conseillers du commerce extérieur de la France avance que les conséquences de la diffusion en l’état de la brochure de l'Inca (à destination des professionnels de la santé, mais l'information a été très largement diffusée par les médias à destination du grand public, ndlr) pourrait avoir des «conséquences socio-économiques considérables».
Ils reprochent à l'Inca d'avoir porté une accusation sur le vin qui «n’est fondée sur aucune étude scientifique» et qui «contredit, sans les mentionner, les nombreuses études publiées par des revues scientifiques de renommée mondiale ayant conclu, au contraire, qu’une consommation quotidienne modérée de 2 ou 3 verres est de nature à réduire le risque de cancer chez l’homme».
Par ailleurs, «de nombreux scientifiques réputés ont déjà récusé publiquement les conclusions de l’Inca», soulignent-ils.
Lire également: