Vin & Société renforce son action avec l'arrivée des interprofessions viticoles au sein de son conseil d'administration et un budget multiplié par quatre. Après une année 2009 délicate pour l'image du vin, l'association dont le deuxième conseil d'administration s'est tenu le 4 mars 2010, va rester très attentive à la loi sur la santé publique en préparation.
L’association Vin & Société vise à être présente dans le débat public, politique et scientifique pour tout ce qui concerne la viticulture et le vin. Lors de son deuxième conseil d’administration, en présence de représentants des interprofessions, la filière s'est montrée unie sur ces dossiers.
Et en particulier, si la filière est divisée sur de nombreux sujets, celui de la défense de l’image du vin semble avoir trouvé le consensus. « Nous étions plus de trente autour de la table, mais cela s’est très bien passé, se réjouit Marie-Christine Tarby, présidente de Vin & Société. Le budget et le plan d’action ont été votés à l’unanimité », souligne-t-elle.
Elle précise que « d'ici à quelques mois, toutes les interprofessions siégeront au conseil d’administration de l’association ».
Avec un budget de 1,5 million d'euros pour 2010, multiplié par quatre par rapport à celui de 2009, Vin & Société peut se fixer un plan d‘action plus ambitieux pour cette année. « Nous allons recruter un directeur général qui va chapeauter les trois piliers de notre action, précise Marie-Christine Tarby. Ces trois piliers sont le lobbying politique, notre participation au débat public en ayant des contacts avec les relais d’opinion et, enfin, le développement d’une compétence scientifique pour faire le point sur les études relatives au vin et à la santé. »
Vin & Société va également poursuivre son programme « A toi de choisir » dans les collèges auprès des jeunes de 13 à 16 ans, des professeurs et des parents.
« Notre mission reste de travailler sur une consommation responsable, décomplexée et conviviale, » poursuit la présidente.
« Le début de l’année est plus clément que celui de 2009, mais le danger reste là. Nous sommes très attentifs à la loi relative à la santé publique, qui devrait sortir d’ici à la fin de 2010 ou au début de 2011. »