Le 6 octobre 2009, l'Anivit, l'Association nationale interprofessionnelle des vins de table et des vins de pays, s'est transformée en Anivin de France, l'interprofession des vins sans indication géographique, qui remplacent les vins de table depuis le 1er août 2009, conformément à la réforme de l'OCM vitivinicole.
A la différence de l'Anivit, l'Association nationale interprofessionnelle des vins de France n'aura plus de compétence sur les vins de pays, devenus IGP (indication géographique protégée) également depuis le 1er août. L'Anivin de France (1) aura en charge les vins de France avec ou sans mention de cépage et de millésime.
«Notre priorité sera de soutenir l'action de l'association Vin et Société, explique René Moreno, président de la nouvelle interprofession. Nous allons aussi développer des actions de relations de presse, en France et à l'étranger, pour expliquer ce que sont les vins sans indication géographique.»
Sur le plan de l'intelligence économique, l'Anivin compte mettre sur pied un «indicateur de tendance de prix», tenant compte des prix de revient à la production, des disponibilités et des prix des vins importés des pays tiers.
L'Anivit menait beaucoup d'opérations de promotion des vins de pays chez les cavistes, en grandes surfaces et dans la restauration.
Quant à savoir si l'Anivin poursuivra sur ce terrain, «c'est en cours de réflexion», se contente de dire René Moreno. Le négoce est réticent à les reconduire, estimant que c'est le travail des entreprises et non de l'interprofession.
Autre sujet qui reste en discussion: la cotisation volontaire obligatoire (CVO) dont le montant doit être fixé «le 24 novembre, lors de la présentation du budget», annonce René Moreno.
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(1) Quatre organisations de la production viticole ont constitué l'Anivin de France: l'AGEV (Association générale des entreprises viticoles qui constituent le négoce), la CFVDP (Confédération des vins de pays), les Vif (Vignerons indépendants de France) et la CCVF (Confédération des caves vinicoles françaises).
