Quelque 820 élevages allemands ovins, bovins, caprins ont été touchés par le virus de Schmallenberg, ont annoncé vendredi les autorités sanitaires.
Selon le décompte arrêté au 2 mars, 716 élevages de moutons, 66 de bovins et 38 de chèvres ont déclaré des cas au sein de leur cheptel, a précisé l'Institut Friedrich-Loeffler (FLI), chargé de la surveillance des épizooties en Allemagne.
Trois Etats régionaux sur seize, ceux de la Rhénanie-du-Nord, de la Basse-Saxe et de la Hesse regroupent à eux seuls 525 des élevages touchés.
Le FLI estime que les premiers cas d'infection remontent à l'été de 2011 et rappelle que le virus, véhiculé par des piqûres d'insectes, n'est pas contagieux d'un animal à un autre et pas transmissible à l'homme non plus, selon l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
Toutefois, le Robert-Koch Institut (RKI), en charge de la surveillance sanitaire pour l'homme, a indiqué avoir lancé une étude pour s'assurer qu'aucun éleveur n'avait été infecté.
« Nous avons demandé à des éleveurs ovins des échantillons de sang qui sont en cours d'analyse », a précisé Susanne Glasmacher, porte-parole du RKI.
« Nous leur avons également adressé un questionnaire pour savoir s'ils avaient des symptômes particuliers, mais les premiers résultats ne révèlent aucune maladie, ni accès de fièvre, ou aucun problème de santé particuliers », a-t-elle ajouté.
Il faudra néanmoins attendre les résultats des tests sanguins pour tirer des conclusions, car infection et symptômes ne sont pas forcément liés, a-t-elle encore dit, sans pouvoir donner de date pour les résultats définitifs.
Ce virus, identifié pour la première fois en novembre en Allemagne, dans le village de Schmallenberg, d'où son nom, a été repéré aux Pays-Bas puis en Belgique, en France, au Royaume-Uni et tout récemment en Italie.