A compter du 1er novembre 2012, les formes congénitales de l'infection par le virus de Schmallenberg (SBV) seront à nouveau surveillées sur le territoire français. Ainsi en ont décidé les six membres de la Plate-forme nationale d'épidémiosurveillance en santé animale. C'est la Direction générale de l'alimentation (DGAL) qui pilotait cette surveillance jusqu'au 31 mai 2012 pour les petits ruminants et au 31 août 2012 pour les bovins.
Les membres de la plate-forme notent que la circulation virale a repris dans l'Hexagone depuis mai 2012. Et que sont apparus des foyers de la forme congénitale chez les ovins dans plusieurs départements depuis le début de septembre 2012. GDS France assurera la coordination de la surveillance qui prendra en compte les cas avérés à partir du 1er septembre 2012.
« En cas d'avortement au sens réglementaire du terme, le déplacement du vétérinaire sanitaire et la réalisation du prélèvement sanguin sur la femelle avortée seront pris en charge par l'Etat dans le cadre de la surveillance de la brucellose. Dans ce cas extrêmement fréquent, seuls les prélèvements supplémentaires et analyses SBV sont à la charge de l'éleveur. Dans le cas où la suspicion n'entre pas dans le cadre réglementaire d'un avortement, l'ensemble des frais inhérents à une suspicion restent à la charge de l'éleveur. »