« Il faut s'attendre à de nouvelles fermetures de frontières », s'inquiète la Coordination rurale dans un communiqué diffusé vendredi à la suite de l'apparition du virus de Schmallenberg dans une trentaine d'exploitations situées dans le nord de la France.
« Cet hiver a un goût de déjà vu pour les éleveurs de bovins, caprins ou ovins, estime le syndicat. L'apparition de la nouvelle maladie [...] ne peut que rappeler l'épisode de FCO qui a tant perturbé le commerce d'animaux. »
Par conséquent, la Coordination rurale demande à l'Union européenne et au gouvernement de prendre dès à présent la mesure de la menace qui pèse sur les élevages.
« Pour sécuriser nos exportations, il est impératif qu'un grand nombre de laboratoires puissent effectuer les analyses permettant de certifier les animaux sains », indique le syndicat alors que pour le moment aucun vaccin n'est disponible.