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Volaille

Quatre offres de reprise pour Tilly-Sabco (syndicat)

Publié le lundi 10 novembre 2014 - 10h11

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L'abattoir de volailles breton Tilly-Sabco a reçu quatre offres de reprise permettant de sauver entre 20 et 50 emplois sur un total de quelque 320 salariés, a appris l'AFP vendredi auprès de la CGT.

 

Ces quatre offres, deux françaises, une anglaise et une saoudienne, seront présentées au tribunal de commerce de Brest le 25 novembre 2014. Cependant, l'administrateur judiciaire va demander au tribunal, mercredi prochain, le prolongement jusqu'au 19 novembre du délai pour déposer une offre, alors que celui-ci a expiré le 31 octobre. Il demandera également la possibilité d'une bonification des offres jusqu'au 20 novembre, a indiqué Corinne Nicole, déléguée de la CGT au sein de l'entreprise au terme d'une assemblée générale au cours de laquelle le PDG de l'abattoir, Daniel Sauvaget, a informé les salariés du dépôt de ces quatre offres.

 

« Sur le plan social, les offres sont très basses. [...] Ça ne nous convient pas », a assuré Mme Nicole, disant espérer « une nette et franche amélioration » de celles-ci. « Les salariés sont dépités, il y en a plein qui pleurent... J'en suis malade  », a rapporté Danièle Menguy, secrétaire du CE et élue CGT. « C'est une catastrophe », a ainsi réagi une salariée en quittant le site situé à Guerlesquin (Finistère). « Ce sont juste 300 personnes qui vont être dans la misère d'ici peu », a lancé une autre salariée, le visage fermé.

 

Le tribunal de commerce de Brest a placé à la fin de septembre l'entreprise en liquidation judiciaire, tout en l'autorisant à poursuivre son activité jusqu'au 30 novembre, afin de permettre l'émergence d'offres de reprise.

 

L'abattoir emploie quelque 320 personnes, mais en fait également travailler quelque 1.000 autres en amont ou en aval de la filière (éleveurs, accouveurs, céréaliers, transporteurs...). Les difficultés de l'abattoir, dont 80 % de la production était destinée au Moyen-Orient, remontent à la suppression en 2013 des aides européennes à l'exportation pour les poulets congelés, qui soutenaient la filière à hauteur de 55 millions d'euros par an.

 


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