Le Synalaf (Syndicat national des labels avicoles de France) s'oppose au projet de développement d'une production de poulets biologiques abattus avant l'âge de 81 jours. Dans un communiqué, il annonce avoir saisi l'Institut national de l'origine et de la qualité ainsi que le ministre. Il dit également avoir écrit « à tous les distributeurs pour s'assurer de leur soutien à une aviculture bio de qualité ».
L'organisation estime que ce projet, « non contraire à la réglementation européenne de l'agriculture biologique, serait dangereuse pour la stabilité des filières françaises et incohérente avec les principes de l'élevage biologique tels qu'ils sont perçus dans notre pays ».
« Ce projet est mauvais pour les producteurs, assure Eric Cachan, qui préside le Synalaf. En ne respectant pas les fondamentaux de la bio, ils discréditent l'ensemble de la filière. Mauvais aussi pour le marché : le segment qui regroupe le bio, les AOC, le Label Rouge ne doit pas céder sur la qualité, au risque d'entamer une spirale à la baisse. »