accueil  Accueil / Actualités / Pac/Bilan de santé: la FNB estime que «Michel Barnier coince dans la dernière ligne droite»

Pac/Bilan de santé

La FNB estime que «Michel Barnier coince dans la dernière ligne droite»

Publié le jeudi 05 février 2009 - 17h01

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer
© A. Delest/GFA
© A. Delest/GFA

Jean-Pierre Fleury, secrétaire général de la Fédération nationale bovine (FNB), a prévenu jeudi les adhérents réunis en assemblée générale à Cherbourg (Manche), qu’il avait le sentiment que le dossier du bilan de santé de la Pac s’orientait vers un arbitrage politique.

Il redoute qu’un soutien différencié en faveur de l’élevage se fasse dans le second pilier (développement rural), et non à l'intérieur du premier pilier (soutiens aux marchés), comme le demande la FNB.

«Je ne le dirai qu’une fois, a lancé Jean-Pierre Fleury. Mais je pense que la FNSEA a fait une erreur en confiant la négociation [pour le bilan de santé de la Pac] à un président d’association spécialisée. Il est trop tard pour la récupérer. On va forcément vers un arbitrage politique. Michel Barnier l’a senti, et c’est pour cela qu’il coince. Il va falloir qu’il l’assume.»

Le syndicaliste a soutenu ses troupes qui réclament le maintien du couplage de la prime au maintien du troupeau vaches allaitantes (PMTVA). «Bruxelles l’a accepté, a-t-il insisté. Même au-delà de 2013. La France, elle, n’a en revanche toujours pas pris de position.»

C’est une des phrases du discours du ministre hier soir qui a attisé les inquiétudes de la FNB. Michel Barnier s’est interrogé sur le lien entre une production et le soutien dont elle bénéficie. «Passe-t-il exclusivement par une aide couplée à la tête ou par une aide à la surface d’herbe couplée à un seuil de chargement minimal dont le non respect se traduirait par une réduction significative de toutes les aides ?», s'est-il interrogé. «Tout est résumé dans cette phrase du ministre», a assuré Jean-Pierre Fleury.

Cette phrase sème le doute dans les esprits des représentants des éleveurs allaitants. Le ministre a beau leur assurer qu’il a mesuré «le chemin parcouru» pour arriver à leur proposition de découplage de 25% de la PMTVA dans le cadre du rééquilibrage des soutiens. La FNB craint que le ministre la découple totalement pour la remplacer par une aide à l’hectare d’herbe.

«Allons sur le fond! Quel est le vrai moyen de garder une production en France? Quelle tendance suivront le prix de la viande et des céréales dans les années à venir? C’est par rapport à la pérennité de la filière et au poids économique de l’élevage de demain que doit se faire l’arbitrage», a conclu Jean-Pierre Fleury.

Lire également:

E.R.


Ces articles peuvent également vous intéresser :

Dernières Actualités
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK