«La France doit mieux défendre la régulation du marché céréalier européen», a souligné le syndicat des grandes cultures, Orama (AGPB, AGPM, Fop), lundi, dans un communiqué. Les ministres de l'Agriculture de l'Union européenne doivent parvenir cette semaine à un accord politique sur le bilan de santé de la Pac.
Pour les producteurs de céréales, il est indispensable que le Conseil «rejette le remplacement du système actuel d’intervention sur le blé tendre par le système d’intervention sur adjudication que propose la Commission européenne». «En les exposant à des baisses de prix jamais atteintes, le système d’intervention sur adjudication détournerait peu à peu les agriculteurs de la production», explique Orama.
L'organisation syndicale estime que «nos pouvoirs publics n’ont pas dénoncé jusqu’ici ce risque avec suffisamment de force au regard de ce que représentent les céréales européennes pour l’alimentation du monde et notre secteur céréalier pour l’économie du pays. Ils n’ont pas suffisamment plaidé pour une solution intermédiaire consistante en certains aménagements du régime actuel d’intervention».
Consultez cet article:
Notre dossier: