Les producteurs laitiers de l’EMB (European Milk Board), auquel adhère en France, l'Organisation des producteurs de lait (OPL, affiliée à la Coordination rurale), ont souligné, dans un communiqué que «le marché a besoin de règles».
Alors qu'un accord politique des ministres de l'Agriculture de l'UE sur le bilan de santé de la Pac est attendu pour jeudi, l'EMB a organisé lundi une journée d'actions dans plusieurs pays européens.
Le bilan de santé doit notamment entériner la fin des quotas laitiers pour 2015 et une augmentation progressive de la production européenne d'ici là.
La «revendication centrale» mise en avant par l'EMB est «une régulation flexible de l’offre», c'est-à-dire «une augmentation ou réduction des quotas laitiers européens s’opérant en fonction de la demande du marché et non pas selon les décisions politiques prises pour 2008 et allant jusqu’en 2015».
L'organisation demande aussi «une limitation individuelle de la production, qui soit efficace à l’échelle européenne aujourd’hui et également après 2015», «des régulations qui garantissent un accès équitable au marché et protègent le marché européen d’importateurs dont les produits ont un prix et une qualité inférieurs au niveau européen» et la «création d’un cadre juridique qui permette aux producteurs laitiers d’adapter avec souplesse l’offre à la demande».
L'EMB estime que «les propositions de libéralisation présentées actuellement par le pouvoir politique servent uniquement les intérêts d’une industrie laitière orientée vers l’exportation qui souhaite acheter le lait à aussi bon marché que possible pour ensuite le commercialiser sur le marché mondial sous forme de poudre ou de lait».
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