La Confédération paysanne a déclaré, mercredi dans un communiqué, que permettre aux éleveurs de vacciner eux-mêmes leur cheptel contre la fièvre catarrhale ovine (FCO) relèverait du bon sens.
Elle réclame aussi une vaccination préventive rapide contre le sérotype 1 de la maladie, pour l’ensemble du sud de la France, sur une bande allant de Biarritz à Menton incluant les bassins laitiers ovins.
Le syndicat juge «comme relativement cohérente la stratégie vaccinale proposée par le ministère pour endiguer l’épidémie de FCO de sérotype 8. En revanche, il est inadmissible d’envisager de consacrer 110 millions d’euros de fonds publics à l’acte vaccinal pratiqué par les vétérinaires, alors que les éleveurs ne sont pas complètement indemnisés pour les pertes qu’ils subissent, que ce soit pour les animaux morts ou pour les pertes induites.»
Pour la Confédération paysanne, laisser les éleveurs pratiquer l’acte vaccinal serait un gage d'efficacité puisqu'il «sera urgent d’appliquer les 33 millions de doses dès leur mise à disposition prévue au printemps».
Cela constituerait aussi une meilleure utilisation des fonds publics que le syndicat propose d'utiliser d'abord «pour indemniser les éleveurs avant de financer la pratique vaccinale par les vétérinaires».
Enfin, la Confédération paysanne rappelle que, pour elle, «l’indemnisation des animaux morts doit être revalorisée à hauteur de la valeur vénale des animaux selon leur catégorie. Il est urgent que cette indemnité soit versée aux paysans». Et que les pertes induites, en particulier celles liées aux problèmes de reproduction, notamment dans les élevages ovins, doivent être évaluées et impérativement prises en charge.
Consultez également cet article :
Consultez également notre dossier :