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Pac/Bilan de santé

«L’agriculture de montagne ne doit pas être oubliée» (FNSEA)

Publié le jeudi 12 février 2009 - 18h53

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La FNSEA a organisé jeudi à Evian (Haute-Savoie) un colloque sur l’agriculture de montagne. Il a constitué l’occasion, pour le syndicat majoritaire, de souligner «le rôle essentiel des éleveurs pour le maintien des paysages, des espèces et de l’habitat», mais aussi les difficultés que rencontrent ces derniers.

«Les prédateurs, qu’il s’agisse des loups ou des pelleteuses, sont en train de vider nos montagnes», s’est inquiété Christophe Léger, président de la FDSEA de la Haute-Savoie, faisant référence aux contraintes environnementales et à la pression foncière subies pas les éleveurs. Or, «un paysan qui disparaît avec son élevage ne reviendra pas», a complété Pascal Ferey, vice-président de la FNSEA.

«Tous les services rendus à la société par les éleveurs de montagne méritent un soutien financier», a indiqué Jean-Louis Cazaubon, vice-président de l’APCA (chambres d'agriculture) et président de la chambre d’agriculture des Hautes-Pyrénées.

La FNSEA profite du bilan de santé de la Pac pour réclamer une revalorisation des aides ICHN (indemnité compensatrice de handicap naturel) et une redéfinition des critères d’attribution de la PHAE (prime herbagère). «L’agriculture de montagne doit être pleinement intégrée au débat sur la Pac de l’après-2013», a insisté Daniel Prieur, président de la commission en charge de la montagne de la FNSEA.

En attendant les arbitrages du gouvernement sur le bilan de santé de la Pac, attendus pour le 20 février 2009, Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA, a confirmé le soutien de «la grande maison» aux montagnards présents dans la salle. «Nous défendons un premier pilier de la Pac qui accompagne les politiques de production, a-t-il assuré. Nous réclamons notamment une juste revalorisation de la prime à l’herbe. Par ailleurs, l’Etat ne doit pas se désengager de l’accompagnement du deuxième pilier.»

La question du revenu des exploitants a également été abordée, avec une mise en avant des démarches de valeur ajoutée et de labellisation. «L’handicap de montagne doit se transformer en atout, à condition de pouvoir valoriser les produits, notamment par les signes de qualité, a indiqué Jean-Louis Cazaubon. Il faut retrouver le lien social entre le producteur et le consommateur.»

Pour Xavier Beulin, premier vice-président du syndicat, «l’organisation des secteurs de production, et en particulier des filières, est primordiale». Ces organisations économiques doivent, selon lui, être soutenues par les pouvoirs publics.

A.Ca.


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