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Bilan de santé

La Fédération nationale porcine demande une franchise sur les soixante premiers hectares

Publié le jeudi 12 février 2009 - 17h35

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La Fédération nationale porcine (FNP) a livré, jeudi, dans un communiqué, sa position sur le bilan de santé de la Pac. Elle demande notamment une franchise sur les soixante premiers hectares de l'exploitation, afin qu'ils ne soient pas soumis aux prélèvements qui pourraient intervenir dans le cadre d'un rééquilibrage des soutiens.

Les producteurs de porcs ont «une activité de plus en plus liée au sol. Toute redistribution importante et brutale des soutiens au secteur des grandes cultures viendrait déstabiliser des éleveurs en crise pour cause de volatilité des prix des matières premières et d’insuffisance d’outils de gestion de marché», argumente l'association spécialisée de la FNSEA.

Elle demande aussi à ce que les producteurs de porcs puissent bénéficier des mesures de l’article 68. «Les mises aux normes bien-être animal et celles environnementales devraient pouvoir être prises en compte dans ce cadre», espère Jean-Michel Serres, le président de la FNP.

L'organisation syndicale s’indigne de l’absence de la production porcine dans la liste des productions éligibles à la compensation des désavantages spécifiques de l’article 68. «Les éleveurs de porcs de montagne bénéficiaient d'une aide que la Commission a supprimé il y a deux ans, rappelle Jean-Michel Serres. Leur activité est importante pour le maintien d’une activité économique. Dans le Massif central, par exemple, 40% des volumes traités dans les abattoirs sont des porcs. Sans eux, ces entreprises, et donc les autres filières, seraient en danger.»

La FNP souhaite aussi que les dispositifs d'assurance sanitaire et de fonds de mutualisation soient ouverts aux éleveurs de porcs. «Nous avions initié une réflexion au sein de l'interprofession sur le dossier "trichine", détaille Jean-Michel Serres. Mais ce que nous voulons surtout, c'est conserver des outils de gestion du marché: le stockage privé et les restitutions. La crise actuelle montre bien que nous en avons besoin.»

E.R.


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