Tendances céréales
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Les prix du blé présentaient une orientation baissière vendredi sur le marché à terme européen (Euronext), à 235,75 €/t pour l'échéance de novembre 2011 (en repli de 1,75 euros/t). Dans le même temps, le maïs évoluait irrégulièrement.
Les prix du blé présentaient une orientation baissière, vendredi sur le marché à terme européen (Euronext), à 235,75 euros/t pour l'échéance de novembre 2011 (en repli de 1,75 euros/t).
La sécheresse en Europe et dans le sud des Etats-Unis ainsi que les pluies dans les grandes plaines nord américaines (USA/Canada) continuent toutefois d'inquiéter les marchés dans un contexte de stocks mondiaux très bas.
Par ailleurs, les retours annoncés de la Russie et de l'Ukraine sur la scène de l'exportation à compter du 1er juillet n'ont, semble-t-il, pas suffi a rassurer les opérateurs.
« C'était un peu prévu et déjà intégré dans les prix », a reconnu l'un d'eux. « En outre, il circule une rumeur indiquant que Moscou pourrait taxer ses exportations afin d'éviter une flambée des cours intérieurs », a-t-il précisé.
Enfin, les conditions climatiques dans ces pays d'Europe de l'Est restent aléatoires jusqu'au moment de la moisson. Actuellement, les prévisions d'un temps très sec ont fait ressurgir le spectre de la campagne dernière lorsque la canicule et les incendies de l'été avaient ravagé les récoltes en Russie et en Ukraine.
L'Ukraine vient d'ailleurs de revoir à la baisse ses prévisions d'exportation pour 2011/12, évaluées maintenant entre 15 et 18 millions de tonnes contre 19 et 20 millions précédemment.
Sur la scène internationale, l'Algérie est toujours à la recherche de blé de toutes origines. Le Liban a acheté 25.000 tonnes de blé à l'Ukraine et le Japon 73.000 tonnes aux Etats-Unis.
Dans le même temps, le maïs évoluait irrégulièrement. Le contrat rapproché de novembre se repliait de 0,5 euro/t à 225,75 (échéance novembre 2011) sur le marché à terme européen.
Les prix sur le marché physique (gré à gré) suivaient la tendance, mais dans le vide, le long week-end de l'Ascension ayant fortement réduit l'activité commerciale faute de participants.
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vendredi 03 juin 2011 - 18h53
Le prix du blé et du maïs reculaient mercredi à la clôture sur les marchés à terme européens (Euronext) respectivement à 236,25 €/t (-1,5 €/t) et à 226,50 €/t (-2 €/t) sur l'échéance de novembre. Le marché semble toujours partagé entre les fondamentaux climatiques défavorables aux cultures et le retour de la Russie sur la scène de l'exportation.
Le prix du blé et du maïs reculaient mercredi à la clôture sur les marchés à terme européens (Euronext) respectivement à 236,25 euros/t (-1,5 euro/t) et à 226,50 euros/t (-2 euros/t) sur l'échéance de novembre.
Le marché semble toujours partagé entre les fondamentaux climatiques défavorables aux cultures et le retour de la Russie sur la scène de l'exportation.
En Europe du Nord, les quelques pluies tombées ces derniers jours n'ont pas suffi à combler le déficit hydrique cumulé depuis le début du printemps tandis qu'aux Etats-Unis, les averses au Nord ou le temps trop sec au Sud provoquent des dégâts dans les cultures.
Ainsi, selon le dernier bilan du département de l'Agriculture (USDA) publié mardi soir, 86 % des maïs et 68 % des blés de printemps ont pu être semés au 29 mai contre 95 % en moyenne sur les cinq dernières années pour chacune des deux cultures à la même période. Dans les états du Sud des USA, la qualité des blés d'hiver s'est légèrement améliorée puisque 33 % sont jugés « bons à excellents » contre 32 % sept jours auparavant. Mais ce taux reste tout de même nettement inférieur à celui enregistré l'an passé à la même époque (65 %).
Sur les marchés mondiaux, l'annonce d'une levée de l'embargo des ventes russes dès le 1er juillet prochain a été accueillie avec soulagement par les acheteurs dont certains se sont déjà positionnés aux achats. Ainsi, l'Algérie a lancé un appel d'offres pour la fourniture de 50.000 tonnes de blé livraison en septembre.
« Les blés russes ont la réputation d'être les moins chers du marché. Mais les interrogations portent sur le potentiel exportable de la Russie », a confié un courtier. La Russie, 3ème exportateur mondial de blé en 2009, avait décidé un embargo sur ses ventes de céréales en août dernier à la suite d'une canicule historique qui avait dévasté sa récolte.
Le marché européen de l'orge fourragère reste assez bien tenu sous l'effet d'une bonne demande de la part de l'industrie de l'alimentation animale dans un contexte de pénurie de céréales fourragères.
Celui du maïs demeure tendu dans la perspective d'une extension des restrictions de l'utilisation de l'eau en France, premier producteur de l'UE, où 54 départements sont désormais concernés par des mesures limitant l'usage de l'eau. « Le maïs français profite également du niveau trop bas des eaux du Danube et du Rhin qui empêchent le transport des maïs d'Europe Centrale vers le nord de la Communauté », a affirmé un analyste.
Sur le marché physique (gré à gré), les cours suivaient la tendance du marché à terme dans une ambiance commerciale fortement réduite à la veille d'un grand pont de l'Ascension.
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mercredi 01 juin 2011 - 18h59
Le prix du blé repartait à la hausse, mardi sur l'Euronext, avec une progression de 1,5 euros sur l'échéance novembre 2011 à 240,25 €/t, peu avant la clôture. Le marché du maïs affichait une hausse de 1,75 euros sur l'échéance novembre à 228,25 euros vers 18 heures.
Le prix du blé repartait à la hausse, mardi sur l'Euronext, avec une progression de 1,5 euros sur l'échéance novembre 2011 à 240,25 €/t, vers 18 heures.
Sur le marché physique (gré à gré), les cours du blé de qualité standard à Rouen prorgressaient de 3 euros sur l'ancienne et la nouvelle campagnes.
Le marché à terme européen est une nouvelle fois rattrapé par les fondamentaux climatiques. En effet, la pluviométrie reste largement déficitaire se réduisant à d'étroites zones d'orages. « Avec une telle sécheresse, la chute de 10 % des rendements en blé est confirmée, mais peut-être irons-nous jusqu'à 15, voire 20 %, soit une production française de blé autour des 30 millions de tonnes », a prévenu un courtier.
La production allemande de blé devrait chuter entre 22,8 Mt et 23,3 Mt, contre 24 Mt prévues.
La Russie, avec l'annonce de la levée de l'embargo sur ses exportations de céréales, a validé son retour parmi les exportateurs majeurs sur la scène mondiale. Le pays pourrait produire 85 à 90 Mt de céréales et exporter 20 Mt de céréales, selon le groupe industriel « The Russian Grain Union ».
Le marché du maïs affichait une hausse de 1,75 euros sur l'échéance novembre à 228,25 euros vers 18 heures. Sur le Rhin, la tonne de maïs embarquée gagnait 8 euros à 250 euros/t pour des livraisons de mai à septembre, portée par de gros intérêts acheteurs sur le Nord communautaire. Dans le Sud-Ouest, on notait également une présence active des acheteurs espagnols.
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mardi 31 mai 2011 - 18h08
La Russie a annoncé officiellement samedi la levée de son embargo sur les céréales à partir du 1er juillet. Les prix du blé réagissaient violemment lundi sur les marchés à terme européens, cédant 10 €/t échéance novembre, peu avant la clôture.
La Russie a annoncé officiellement samedi la levée de son embargo sur les céréales à partir du 1er juillet. Les prix du blé réagissaient violemment lundi sur les marchés à terme européens, cédant 10 €/t échéance novembre, peu avant la clôture.
La décision russe, bien qu'anticipée depuis plusieurs jours par les opérateurs, a entraîné les marchés à la baisse. Le maïs perdait 4,5 €/t à 226,25 €/t échéance novembre sur Euronext.
La décision russe de levée l'embargo intervient trois jours après celle de l'Ukraine, autre grand exportateur mondial de céréales, de lever ses restrictions sur les exportations.
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lundi 30 mai 2011 - 18h41
La tendance était plus calme, vendredi, sur le marché céréalier. Les investisseurs étaient prudents sur les marchés à terme, d'autant plus que les marchés américains seront clos lundi (Memorial Day).
La tendance était plus calme, vendredi, sur le marché céréalier. Les investisseurs étaient prudents sur les marchés à terme, d'autant plus que les marchés américains seront clos lundi (Memorial Day).
Après deux jours de nette hausse, et à la veille d'un long week-end, les opérateurs étaient donc tentés de réduire leur exposition au risque et de réaliser quelques prises de profit.
Sur Euronext, la baisse du blé s'atténuait toutefois, dans l'après-midi, le blé échéance novembre 2011 cédait 1 €/t (clôture à 252,75 €/t, jeudi). Le maïs novembre 2011 gagnait par contre 2 €/t (clôture à 229 €/t, jeudi), en séance vers 18 h.
Sur le marché américain de Chicago, après une ouverture mitigée, le blé et le maïs s'orientaient de nouveau à la hausse, en première partie de séance, avec un dollar en baisse, alors que le pétrole était en légère progression.
Sur le marché physique, le blé tendre rendu Rouen pour livraison sur juillet-août terminait la semaine à un niveau proche de 250 €/t. Le manque de pluie en France continue d'inquiéter les opérateurs et les vendeurs cherchent plutôt à réduire leurs engagements.
Le marché de l'orge est également très ferme, en qualité brassicole, comme en qualité fourragère.
Dans l'UE, Bruxelles a accordé en une semaine des certificats pour l'exportation de 230.000 tonnes de blé tendre et 94.000 tonnes d'orge et les cumuls depuis le 1er juillet 2010 atteignent respectivement 17,4 Mt et 4,3 Mt
Aux Etats-Unis, le blé de printemps de haute qualité coté à Minneapolis a atteint jeudi son plus haut niveau depuis près de trois ans. Les semis ont pris beaucoup de retard dans le nord des Etats-Unis et au Canada, en raison d'un excès d'humidité. Selon certains analystes, les producteurs américains pourraient maintenant favoriser d'autres cultures, notamment l'orge.
Les semis de maïs sont également en retard dans le nord des Etats-Unis, à cause de cet excès de pluie. Le temps pourrait toutefois être plus favorable la semaine prochaine. Mais les opérateurs tablent sur un potentiel de rendement plus faible que prévu initialement.
Pour les pays de la mer Noire, les perspectives de récolte de céréales à paille sont pour l'instant plus favorables et la Russie et l'Ukraine devraient être davantage présents à l'exportation en 2011-2012.
L'euro montait jusqu'à près de 1,43 dollar, en séance.
Lire également:
Blé : les prévisions mondiales de production revues à la baisse (CIC) ...
vendredi 27 mai 2011 - 18h33
Les conditions météo défavorables aux cultures continuaient de soutenir le marché céréalier, jeudi. Sur Euronext, le blé échéance novembre 2011 progressait de 8 €/t et clôturait à 252,75 €/t, un niveau record pour cette échéance.
Les conditions météo défavorables aux cultures continuaient de soutenir le marché céréalier, jeudi. Sur Euronext, le blé échéance novembre 2011 progressait de 8 €/t et clôturait à 252,75 €/t, un niveau record pour cette échéance. Le maïs novembre 2011 gagnait 5,25 €/t, à 229 €/t.
Outre la France, l'Allemagne, et le Royaume-Uni annoncent des cultures très précoces et une dégradation des rendements. A quelques semaines de la moisson, certains analystes n'hésitent pas à annoncer une baisse sensible de la production.
Selon des analystes de la Commerzbank, la récolte de blé en France et en Allemagne pourrait subir des pertes estimées entre 7 et 12 %.
Aux Etats-Unis, les pluies trop importantes dans le nord pourraient entraîner une baisse des emblavements de maïs de 2 millions d'acres sur les 92,2 millions annoncées par l'USDA. Ces conditions sont également défavorables au blé de printemps, dans les plaines du nord des Etats-Unis, comme au Canada.
Sur le pourtour de la mer Noire, les conditions climatiques favorables permettent une accélération des semis. L'Ukraine et la Russie espèrent bien reprendre leur place d'exportateurs majeurs sur la scène internationale.
La Russie devrait lever au 1er juillet son embargo sur les exportations de céréales, a indiqué le vice-ministre du Développement économique, Andreï Slepnev. Il a souligné que la décision finale n'avait pas encore été prise et serait annoncée rapidement.
Fin mars, le premier vice-Premier ministre russe, Viktor Zoubkov avait indiqué que le gouvernement envisageait de prolonger jusqu'à la fin de l'année l'embargo sur les exportations de céréales.
L'Ukraine devrait quant à elle lever très prochainement ses quotas à l'exportation.
A l'échelle mondiale, le Conseil international des céréales a revu en baisse de 5 Mt, par rapport au mois dernier, ses prévisions de production de blé en 2011, à 667 Mt (649 Mt en 2010).
L'augmentation de la consommation mondiale serait moins importante que prévue et les stocks mondiaux reculeraient légèrement. Ils sont prévus à 185 Mt à la fin de la campagne 2011-2012, contre 186 Mt à la fin de la campagne actuelle.
Les prévisions pour la production mondiale de maïs en 2011-2012 sont par contre confortées à 848 Mt, contre 847 Mt prévu en avril et 812 Mt en 2010-2011, selon le rapport du CIC.
Aux Etats-Unis les ventes hebdomadaires à l'exportation, annoncées jeudi par l'USDA, ont été de 432.300 tonnes de blé (plutôt inférieur aux attentes des analystes) et 779.600 tonnes de maïs (plutôt supérieur). Une nouvelle affaire de 168.000 tonnes de maïs à destination du Mexique a en outre été communiquée.
L'euro remontait jusqu'à 1,42 dollar, avant de revenir au-dessous de 1,41, en séance.
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jeudi 26 mai 2011 - 18h54
Les prix des céréales affichaient une tendance positive, mercredi. Sur Euronext, le blé récupérait le terrain perdu la veille. L'échéance novembre 2011 gagnait 3,75 €/t et clôturait à 244,75 €/t. Le maïs progressait de 3,25 €/t, à 223,75 €/t.
Les prix des céréales affichaient une tendance positive, mercredi. Sur Euronext, le blé récupérait le terrain perdu la veille. L'échéance novembre 2011 gagnait 3,75 €/t et clôturait à 244,75 €/t. Le maïs progressait de 3,25 €/t, à 223,75 €/t.
Les céréales étaient également bien orientées en première partie de séance à Chicago. La fermeté du pétrole constituait un élément de soutien.
Si les investisseurs financiers ont tendance à se retirer des marchés de matières premières depuis plusieurs semaines, les aléas climatiques et les inquiétudes sur les récoltes 2011 constituent un facteur important de soutien des cours.
Le nord-ouest de l'Europe, en particulier la France, est touché par une importante sécheresse. Les pluies annoncées cette fin de semaine pourraient être moins importantes que prévues initialement, selon les prévisions météo. Cet élément était pris en compte par le marché, mercredi.
Aux Etats-Unis, le marché demeure également attentif aux conditions climatiques : un excès d'humidité continue de retarder les semis de maïs dans le nord, alors qu'au sud les blés d'hiver ont souffert de la sécheresse.
En orge, le marché français est très tendu. L'orge d'hiver, et surtout de printemps, ont également souffert de la sécheresse. Les productions devraient être revues en nette baisse, en France, ainsi qu'en Allemagne et en Angleterre. Les conditions ont par contre été favorables à la production en Espagne.
Les premières coupes ont commencé dans l'Ouest et Sud-Ouest de la France avec des rendements très bas, mais peu significatifs.
En revanche, en Ukraine, la récolte est estimée satisfaisante, à environ 9 Mt, ce qui permettrait d'exporter 4 Mt.
Le gouvernement ukrainien a décidé de mettre un terme aux quotas à l'exportation. La mesure pourrait entrer en vigueur dans les prochains jours. Il y a peu, le parlement ukrainien a voté en faveur de taxes à l'exportation. La loi n'a pas encore été promulguée et les opérateurs du marché espèrent que le gouvernement s'y opposera.
En Russie, les exportateurs continuent de faire pression sur leur gouvernement pour qu'il lève l'embargo à l'exportation dès le mois de juillet.
L'euro évoluait assez peu et restait proche de 1,41 dollar, en séance.
Lire également:
Céréales : l'Ukraine va très prochainement lever ses quotas à l'exportation ...
mercredi 25 mai 2011 - 19h03
Les cours du blé sur les marchés à terme européens s'affichaient en baisse, dans le sillage du blé coté sur les marchés à terme de Chicago. Le maïs reste stable.
Les cours du blé sur les marchés à terme européens s'affichaient en baisse, dans le sillage du blé coté sur les marchés à terme de Chicago. Le maïs reste stable.
Aux Etats-Unis, le rapport hebdomadaire du département américain à l'Agriculture (USDA), relève un avancement des semis de maïs à 79 % contre 63 % la semaine précédente et 87 % en moyenne et 92 % l'an dernier.
Les blés de printemps y sont semés à 54 % contre 36 % une semaine auparavant et 89 % l'an passé.
La sécheresse dans le sud des Etats-Unis continue à porter un préjudice à la qualité des blés d'hiver. Au 22 mai, le taux des blés jugé « bons » à « excellents » reste inchangé à 32 %, contre 64 % l'année précédente.
Sur la scène internationale, l'Algérie est à la recherche de 50.000 tonnes de blé dur.
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mardi 24 mai 2011 - 19h18
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