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Céréales

Recul du blé et du maïs

Publié le mercredi 01 juin 2011 - 18h59

Le prix du blé et du maïs reculaient mercredi à la clôture sur les marchés à terme européens (Euronext) respectivement à 236,25 euros/t (-1,5 euro/t) et à 226,50 euros/t (-2 euros/t) sur l'échéance de novembre.

 

Le marché semble toujours partagé entre les fondamentaux climatiques défavorables aux cultures et le retour de la Russie sur la scène de l'exportation.

 

En Europe du Nord, les quelques pluies tombées ces derniers jours n'ont pas suffi à combler le déficit hydrique cumulé depuis le début du printemps tandis qu'aux Etats-Unis, les averses au Nord ou le temps trop sec au Sud provoquent des dégâts dans les cultures.

 

Ainsi, selon le dernier bilan du département de l'Agriculture (USDA) publié mardi soir, 86 % des maïs et 68 % des blés de printemps ont pu être semés au 29 mai contre 95 % en moyenne sur les cinq dernières années pour chacune des deux cultures à la même période. Dans les états du Sud des USA, la qualité des blés d'hiver s'est légèrement améliorée puisque 33 % sont jugés « bons à excellents » contre 32 % sept jours auparavant. Mais ce taux reste tout de même nettement inférieur à celui enregistré l'an passé à la même époque (65 %).

 

Sur les marchés mondiaux, l'annonce d'une levée de l'embargo des ventes russes dès le 1er juillet prochain a été accueillie avec soulagement par les acheteurs dont certains se sont déjà positionnés aux achats. Ainsi, l'Algérie a lancé un appel d'offres pour la fourniture de 50.000 tonnes de blé livraison en septembre.

 

« Les blés russes ont la réputation d'être les moins chers du marché. Mais les interrogations portent sur le potentiel exportable de la Russie », a confié un courtier. La Russie, 3ème exportateur mondial de blé en 2009, avait décidé un embargo sur ses ventes de céréales en août dernier à la suite d'une canicule historique qui avait dévasté sa récolte.

 

Le marché européen de l'orge fourragère reste assez bien tenu sous l'effet d'une bonne demande de la part de l'industrie de l'alimentation animale dans un contexte de pénurie de céréales fourragères.

 

Celui du maïs demeure tendu dans la perspective d'une extension des restrictions de l'utilisation de l'eau en France, premier producteur de l'UE, où 54 départements sont désormais concernés par des mesures limitant l'usage de l'eau. « Le maïs français profite également du niveau trop bas des eaux du Danube et du Rhin qui empêchent le transport des maïs d'Europe Centrale vers le nord de la Communauté », a affirmé un analyste.

 

Sur le marché physique (gré à gré), les cours suivaient la tendance du marché à terme dans une ambiance commerciale fortement réduite à la veille d'un grand pont de l'Ascension.

 

 
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