La sécurisation foncière, la formation des professionnels, la politique des prix, le rôle central des producteurs dans les choix économiques et dans les choix des politiques agricoles, le développement de la recherche agricole publique et le développement de marchés sous-régionaux «sont autant de sujets qui doivent devenir prioritaires».
La déclaration appelle aussi la communauté internationale à «prendre en compte l’importance du secteur agricole dans le développement et consacrer une part significative de leur aide à des programmes structurants».
«Il est essentiel que l’ensemble des agriculteurs familiaux, en particulier des pays les moins avancés, puissent participer pleinement à l’effort productif mondial tout en vivant décemment de leur métier», affirment la FNSEA et JA.
L’ouverture «à outrance» des marchés agricoles, qui s'accompagne d'une forte variabilité des prix, «constitue un danger et une source importante de vulnérabilité pour les producteurs», expliquent-ils également.
«La libéralisation des échanges agricoles commence à montrer ses limites et il paraît aujourd’hui primordial de revoir le traitement commercial de l’agriculture. Les négociations en cours au sein de l’OMC et l’attitude de la Commission européenne vis-à-vis des pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) non signataires des APE (accords de partenariat économique) ne vont pas dans ce sens.»
(Publié en rubrique "Actualités" le mercredi 23 avril 2008 | 17h10)
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