Publié le jeudi 31 octobre 2013 - 12h06
Le sénateur socialiste et président de la Région Bourgogne François Patriat a demandé mercredi au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, de « revenir » sur la disposition du projet de loi d'avenir sur l'agriculture qui prévoit de limiter les vétérinaires dans la délivrance des antibiotiques.
« Le projet de loi d'avenir pour l'agriculture comporte en l'état actuel un arbitrage choquant qui met en péril le monde vétérinaire : sous couvert de lutte contre l'antibiorésistance, l'article 20 de ce projet veut en effet limiter les vétérinaires dans la délivrance des antibiotiques (délivrance qu'il faut bien distinguer de la prescription) », écrit dans un communiqué M. Patriat, lui-même vétérinaire de profession.
« On stigmatise ici en réalité une profession qui est pourtant, d'après toutes les études et tous les rapports scientifiques, en pointe depuis des années dans la lutte contre l'usage excessif des antibiotiques », poursuit-il. « Nous demandons donc au Premier ministre de revenir sur cet arbitrage, qui ne répond en aucun cas à l'objectif poursuivi, à savoir la lutte contre l'antibiorésistance. »
La loi sur l'avenir et la modernisation de l'agriculture, attendue en 2014, entend notamment interdire les marges arrière sur les antibiotiques et veiller à un encadrement plus strict de la prescription des antibiotiques.
Contrairement aux médecins, les vétérinaires possèdent une double compétence de prescripteurs et distributeurs de médicaments.
v.courtadon
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pour une fois bravo
jeudi 31 octobre 2013 - 19h02
quand la delivrance sera assuree par les pharmacies sur ordonnance ,le veterinaire ne sera plus tenté de prescrire abusivement ces antibio critiques comme il ne pourra plus faire une colossale marge ,il redeviendra un peu un vrai soignant d'animaux maintenant il est tres difficile de faire ausculter concensieusement un bovin : le veterinaire ne pense qu'à faire l'antibio et l'anti inflammatoire qui lui rapporte le plus et il oublie de diagnostiquer les organes de l'animal Par contre pour assurer un tissu de vetos dans toute la France il devront augmenter le tarif de la visite et se sera plus logique d'etre remunere sur leur savoir et non sur leur marge commerciale comme actuellement