La ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a insisté lundi sur la nécessité que les pays européens donnent « un mandat clair, précis et ferme » à la Commission européenne, en vue des négociations sur un accord de libre-échange avec les Etats-Unis.
« Nous souhaitons avoir un mandat précis, clair et ferme car nous avons vérifié que, trop souvent, l'activisme de la Commission à conclure des accords de libre-échange » sur la base de « mandats fragiles » aboutissait à des « difficultés [...] au moment de conclure » ces accords, a-t-elle estimé lors d'une conférence de presse à Bercy.
Selon Mme Bricq, « dans l'absolu, on ne peut qu'être favorable » à un accord de libre-échange (ALE) avec un pays dont la croissance est vivace par rapport à celle de l'Europe. D'autant plus, a-t-elle observé, que « l'Union européenne et les Etats-Unis, c'est 40 % du commerce mondial ». Cet accord va donc « structurer les normes du commerce mondial ».
Consultées par Bercy, les entreprises ont en outre « globalement » approuvé la conclusion d'un accord, malgré des exceptions, comme l'amidonnerie qui souhaite en être exclue ou le secteur automobile.
« L'obstacle n'est pas tant les droits de douane mais toutes les réglementations, les exceptions en vigueur aux Etats-Unis et nous voulons une harmonisation des réglementations parce que nous ne voulons pas entrer dans cette négociation en n'ayant pas les mêmes armes que nos compétiteurs américains », a expliqué la ministre.
Elle compte pour cela sur la réunion informelle avec ses homologues de l'UE les 17 et 18 avril 2013 à Dublin pour mettre au point un mandat solide à confier à la Commission européenne. Un sommet européen se tiendra ensuite en juin pour entériner cette position commune, a-t-elle précisé, regrettant néanmoins « un calendrier bien serré ».
Nicole Bricq a rappelé que demeurait pour la France la « ligne rouge » de l'exception culturelle, espérant voir Bruxelles reformuler ses recommandations sur ce sujet. A l'échelon européen, elle a insisté sur le fait que la culture d'OGM et la viande aux hormones, pratiqués outre-Atlantique, n'étaient « pas négociables ».
« Il faut qu'on aille vers une convergence par le haut, c'est vrai pour la responsabilité sociale et environnementale mais c'est vrai pour plein de sujets », a-t-elle estimé, en rappelant que les négociations entre l'Europe et les Etats-Unis pourraient durer « plusieurs années ».
quels bénéfices ?
mercredi 27 mars 2013 - 17h18
déjà,les jours passés avec le canada 100 000 tonnes d'import de viande contre export de 15 000 tonnes de fromage, ou est le bénéfice dans cet échange ? aujourd'hui les usa qu'allons nous en retirer sûrement pas grand chose, maintenant c'est avec le japon ,et après ce sera avec qui,l'EUROPE qui est déjà dans une mauvaise posture cherche quoi ,sinon à aller se livrer à des importations qui mettront encore plus à mal notre agriculture et notre industrie, alors de grâce occupons nous de notre économie avant de vouloir lutter avec plus gros que nous , ne soyons pas la grenouille, car nous risquons d'exploser....!