Les Etats-Unis et l'Union européenne ont lancé, lundi, en marge du G8, les négociations de l'accord de libre-échange.
Le 14 juin 2013, alors que le Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) accordait un mandat de négociation à la Commission, Stéphane Le Foll s'était voulu rassurant. Alors que l'accord vise expressément à baisser les barrières non tarifaires (c'est-à-dire à harmoniser les normes sanitaires et environnementales de part et d'autre de l'Atlantique), le ministre de l'Agriculture a assuré avoir « fait inscrire dans le mandat de négociation des garanties pour nos lignes rouges agricoles et agroalimentaires ». Parmi celles-ci, « la préservation des acquis européens et la non-remise en cause des législations nationales » en matière de « préférences collectives » (comme les OGM, hormones de croissance, clonage animal, etc.) et la protection des appellations d'origine.
La négociation va durer plusieurs années et n'aboutira « que si l'accord est vraiment gagnant-gagnant », a insisté le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lors d'une conférence de presse le 15 juin 2013.