A la suite d'une question de Joël Labbé (Morbihan, écologiste) au Sénat, lors de la séance des questions d'actualité au gouvernement, concernant l'évaluation des externalités négatives de l'agriculture conventionnelle et des aménités positives au niveau économique, social et environnemental de l'agriculture bio, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, s'est engagé à fournir une étude sur le sujet, indique le groupe écologiste du Sénat dans un communiqué du 4 juin 2015.
Selon Joël Labbé, « nous oublions trop souvent de prendre en compte les externalités négatives associées à l'agriculture conventionnelle que sont : la pollution des eaux, la pollution de l'air, l'ingestion de produits phytosanitaires par les consommateurs, les maladies professionnelles des agriculteurs, la perte de biodiversité, la dégradation des sols... En parallèle, les aménités engendrées par l'agriculture bio sont : la dépollution des sols, la filtration des eaux, l'amélioration de la qualité nutritionnelle et gustative des aliments, l'amélioration de la qualité de l'air, la préservation de la biodiversité, la préservation des écosystèmes, l'intensification de l'emploi, la revitalisation rurale, le maintien des paysages. »
« Cette étude va permettre que l'État se penche sérieusement sur le calcul économique associé aux externalités de l'agriculture et chiffre enfin réellement le coût et les bénéfices de la transition que nous attendons tous et que nous avons inscrit ensemble dans la loi », conclut le communiqué.
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mardi 09 juin 2015 - 09h23
"Externalité négative "(quel langue de bois pour dire n'importe quoi) de l'agriculture bio si elle se généralise et que l'agriculture conventionnelle disparaît: chute de 70% de la production, puis pénurie alimentaire, flambée des cours, puis famines, guerres et d'innombrables morts de faim, de tués et de déplacés (regardez ce qui se passe en Méditerrannée et imaginez ça multiplié par 1000, puis, 10 000, puis 100 000!!!!).