« Alimentation intelligente » : c'est ainsi que se nomme le projet pour le secteur agroalimentaire et qui fait partie des « 9 solutions industrielles » dans lesquelles ont été regroupés les « 34 plans » initiaux de « la Nouvelle France industrielle ».
Cette deuxième phase, intitulée « Industrie du futur », est saluée par l'Ania (1), dont le président, Jean-Philippe Girard, est également chef de projet d'« alimentation intelligente ». Il rappelle que, « dans le secteur alimentaire, nous devons faire face à de nouveaux défis de qualité, sécurité et compétitivité, tout en répondant toujours mieux aux exigences de nos consommateurs et aux enjeux sanitaires, sociétaux et environnementaux. »
FranceAgriMer, Ademe et BPI France en partenaire
Le projet agroalimentaire sera axé autour de cinq points dont quatre bénéficient de partenaires concernant l'aspect financement, tandis que 530 projets ont déjà été proposés par des entreprises. Ainsi, FranceAgriMer a lancé un appel à financement sur « la compétitivité des métiers et de la viande », l'Ademe (2) a fait de même pour les thèmes « froid durable » et « les emballages du futur », alors que BPI France (3) est positionné sur « l'alimentation fonctionnelle ».
Appel à projets d'intérêt par Ania_France
Pour Jean-Philippe Girard, ce projet doit répondre à une « triple ambition » qui consiste à « nourrir nos filières, nos terroirs et nos territoires ; nourrir et servir les consommateurs de la France, de l'Europe et du monde ; nourrir et faire rayonner l'image et les savoir-faire de nos entreprises ».
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(1) Association nationale des industries alimentaires.
(2) Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.
(3) Banque publique d'investissement France.
