Le Modef indique mercredi dans un communiqué que «les agriculteurs font les frais d’importantes calamités dans toute la France, mettant à mal pour beaucoup la pérennité de leur exploitation».
Réclamant une étude précise du ministère sur ce sujet, le syndicat demande le déblocage d'aides directes «à hauteur des pertes subies». Le Modef estime ainsi que des «mesures urgentes et exceptionnelles» doivent être prises: «report des annuités en fin d’échéancier sans intérêt, prise en charge des cotisations sociales, versement anticipé des différentes aides pour les éleveurs, aides aux transports de fourrages, pailles, etc».
Le syndicat agricole va plus loin et demande la création d'une «véritable caisse mutualiste d’assurance aléas climatiques prenant en compte toutes les productions, l’ensemble de ces aléas et leurs conséquences à plus ou moins long terme».
Des assurances de ce type existent déjà, notamment dans le tabac, explique le Modef. «Il ne s’agirait que de les transposer à toutes les cultures. Le financement serait assuré par l’ensemble des agriculteurs français, l’Etat, les banques, les GMS, l’agroalimentaire, l’Union Européenne, les conseils généraux et régionaux pourraient venir en plus», précise le syndicat.