Lors du Space, le salon des productions animales de Rennes, le syndicat européen des fabricants d'aliments (Fefac) a renouvelé, le 18 septembre 2014, sa demande d'autoriser une marge d'erreur pour les OGM non encore autorisés.
Des lots de matières premières non-OGM peuvent accidentellement contenir des quantités infimes d'OGM interdits sur le territoire européen. Quand cela arrive, le lot entier est interdit d'utilisation. « Nous courons le risque d'une interruption des approvisionnements qui peuvent coûter des centaines de milliers d'euros, alerte Ruud Tijssens, président de la Fefac. J'en appelle aux gouvernements de rester vigilants car, à terme, cela va poser un véritable problème de compétitivité. »
Et de pointer la « confusion » de certains responsables entre la culture et l'importation de denrées OGM. Quant à l'autorisation de nouveaux OGM à court terme, la Fefac « n'ose même plus espérer ».