A l'annonce de Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, de repousser la clôture des Assises nationales de l'enseignement agricole public du 10 novembre au 10 décembre 2009, le Snetap-FSU s'interroge. «Que cache cette dérobade du ministre? Ses propositions sont-elles si inacceptables qu’il aurait besoin de réfléchir un mois de plus pour faire passer la pilule?», se demande le syndicat vendredi dans un communiqué.
Le Snetap-FSU indique vouloir maintenir la convocation de son «Parlement» le 10 novembre 2009, afin de rendre publiques ses propositions «pour redonner un sens, un avenir et une véritable priorité à l’enseignement agricole public».
Le syndicat annonce également le lancement d’un groupe de réflexion «pour une autre ambition pour l'enseignement agricole public et les territoires ruraux», en parallèle des assises, «avec tous ceux qui sont attachés à la défense et à la promotion de l’enseignement agricole public».
Selon lui, différents partis politiques (PS, PCF, Verts, Modem), des organisations professionnelles (Confédération paysanne, CGT-agroalimentaire), des parents d’élèves (FCPE), des lycéens (FIDL) et l’Association des régions de France (ARF) ont répondu favorablement à cette initiative.
«La dérobade du ministre n'empêchera pas le Snetap de porter ses vingt-et-une propositions pour l'enseignement agricole public», conclut le communiqué du syndicat.
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