Elvea France se réjouit du discours prononcé par François Hollande, le 2 octobre 2013 au Sommet de l'élevage.
« Elvea France y voit tout d'abord une reconnaissance, celle des enjeux fondamentaux liés à l'élevage de bovins à viande et sa filière, avec le rôle irremplaçable qu'il occupe pour l'emploi et l'activité économique en zones rurales, pour l'équilibre environnemental, et bien entendu pour la qualité et la sécurité alimentaire des viandes proposées aux consommateurs », écrit l'organisation dans un communiqué diffusé jeudi.
Pour Elvea France, « il est indispensable qu'une orientation de la Pac se dégage en faveur de l'élevage. Les éleveurs attendent pour jauger la volonté politique de l'Etat et arbitrer sur l'avenir de leur exploitation. »
Elle note toutefois que les mesures annoncées par le chef de l'Etat restent insuffisantes par rapport aux besoins. Mais elle préserve « tout au moins des principes-clés tels que le couplage à la vache allaitante et au secteur du veau sous la mère et d'Aveyron. La revalorisation des indemnités de handicaps doit permettre, d'autre part, une meilleure compensation des difficultés. Mais les effets de cette réforme seront très inégalement répartis en production de bovins à viande Les éleveurs resteront très vigilants quant à l'orchestration finale et la mise en pratique de ces arbitrages, des actes concrets doivent suivre ces discours... »
Elvea rappelle aussi que les associations d'éleveurs, qui regroupent éleveurs et acheteurs, sont dans l'attente de la « reconnaissance formelle de leur organisation non commerciale telle qu'inscrite dans la loi d'orientation agricole de 2006. »