accueil  Accueil / Actualités / Assurance récolte: Groupama et les organisations professionnelles attendent une réaction des pouvoirs publics

Assurance récolte

Groupama et les organisations professionnelles attendent une réaction des pouvoirs publics

Publié le jeudi 04 septembre 2008 - 17h04

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Présent au salon Innov-Agri, Groupama a réuni mardi la FNSEA, l’Assemblée des chambres d’agriculture (APCA) et les Jeunes Agriculteurs (JA), pour dresser un bilan des quatre ans d’expérimentation de l’assurance récolte.

«Le produit assurance multirisque climatique suscite un vrai intérêt de la part des agriculteurs et est prêt à s’installer dans la durée», a déclaré Robert Drouet, vice-président de la fédération nationale Groupama.

Treize aléas sont aujourd’hui garantis par cette assurance: grêle, gèle, tempête, sécheresse, coup de soleil, excès de température, tourbillon de chaleur, vent de sable, poids de la neige, excès hydrométrique, excès d’eau, inondation et pluie violente.

A la fin de 2007, l’expérimentation couvrait 3,3 millions d’hectares, représentant 12% de la SAU. En trois ans, 30.000 sinistres ont été enregistrés, pour un total de 125 millions d’euros d’indemnisation.

«Une protection performante pour un coût moyen abordable de 17 euros par hectare», a précisé Stéphane Gin, de Groupama.

Le premier assureur agricole entend maintenant développer son produit pour les secteurs de l’arboriculture et des fourrages. Pour Robert Drouet, «il faut apporter une réponse pour l’ensemble des filières. Mais la mise en marche reste conditionnée à une décision politique».

Les organisations professionnelles ont unanimement affirmé la nécessité d’une réaction des pouvoirs publics pour mettre en œuvre le dispositif au niveau national. La principale préoccupation porte sur la nécessité d’une réassurance publique.

«Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, a tenu à rappeler Guy Vasseur, vice-président de l’APCA, un système privé ne permet pas la réassurance.» Le coût estimé de ce soutien public aux assureurs en cas de catastrophe serait de 3 milliards d’euros, «soit plus du tiers des fonds propres de Groupama», a précisé Stéphane Gin, à titre de référence.

«Une assurance qui marche doit être accompagnée par les pouvoirs publics de manière pérenne, a ajouté Jean-Luc Poulain, de la FNSEA. Or les caisses de l’Etat sont vides. La solution doit être trouvée au niveau européen.»

Selon les intervenants, les discussions en cours sur «l’après-Pac 2013» devraient permettre de clarifier les conditions d’un cofinancement européen. Il reste à négocier les modalités et les sources de ce soutien.

Pour l’heure, si Groupama s’estime prêt à généraliser son produit sur les risques assurables pour remplacer le Fond national des calamités (FNGCA), la situation reste au point mort, en l’absence de réelle volonté politique publique.

«Il vaut pourtant mieux gérer les marchés que les crises, a lancé William Villeneuve, président de JA, ça coûte moins cher !»

Consultez également notre dossier:

A.Ca.


Ces articles peuvent également vous intéresser :

Dernières Actualités
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK