Dans un communiqué publié jeudi, Orama «relève la volonté de la FNSEA de consacrer la plus grande attention à l'évolution» de la situation des exploitations françaises de grandes cultures dans l'application du bilan de santé de la Pac.
Le syndicat des grandes cultures prend aussi «acte du plan d’accompagnement annoncé par les pouvoirs publics». «C’est un début de réponse positif aux préoccupations des producteurs, estime Orama. Ceux-ci espèrent que le dispositif annoncé sera prolongé par des mesures législatives significatives, notamment en matière de gestion des aléas.»
Orama considère cependant que si les prédictions, sur lesquelles le gouvernement a fondé son approche de l’application du bilan de santé, ne se réalisent pas, il devra «adopter de nouvelles mesures». «C’est ainsi que prendra tout son sens la création du comité de suivi des marchés annoncée le 30 mars 2009 par le président de la République», explique l'Union des grandes cultures.