« Seule une politique publique sans ambiguïté peut accompagner un rythme de conversions permettant d'atteindre 20 % de la SAU en bio en 2020 », dénonce dans un communiqué la Fédération nationale d'agriculture biologique des Régions de France (Fnab) à l'issue de son assemblée générale les 29 et 30 mars 2011 à Amiens.
La fédération pointe les retards de paiement des MAE à la conversion pour 2010 et attend toujours la décision de Bruno Le Maire concernant les soutiens aux petites exploitations.
La Fnab a observé un ralentissement des intentions de conversion et lance un appel au gouvernement pour une vraie politique du dispositif français d'aides à la conversion au bio pour atteindre les objectifs du Grenelle (6 % de la SAU nationale en 2012 et 20 % en 2020).
Pour atteindre les objectifs du Grenelle, elle demande des éclaircissements pour la conversion. « Le dispositif des aides à la conversion pour 2011 n'est toujours pas paru officiellement. La Fnab demande que la circulaire sorte au plus vite pour pouvoir informer les producteurs des conditions de leur passage en bio, indique la fédération. Cette circulaire devra clarifier des points essentiels : l'engagement à cinq ans de la conversion pour le producteur, l'engagement financier de la puissance publique, la stabilité des montants des aides à l'hectare. Elle devra également prévenir tout risque de conversions de court terme au travers d'effets d'aubaine. »
Pour 2012 et 2013, la Fnab demande une renégociation des enveloppes notifiées à Bruxelles pour couvrir tous les besoins.
« Il est acquis et prouvé que l'agriculture biologique apporte des réponses concrètes et positives aux enjeux environnementaux (qualité de l'eau, du sol, de l'air), économiques (activité des territoires) et sociétaux (alimentation, santé) », affirme la Fnab.
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mardi 05 avril 2011 - 08h59
Est ce qu'ils finiront par traiter le bio comme le photovoltaïque ? Si le bio est si génial que cela , pourquoi tous les agriculteurs ne se précipitent-ils pas pour en faire?