Confortée par un marché des produits issus de l'agriculture biologique en progression de 25% entre 2007 et 2008 (1) , l’Agence bio a voulu donner la parole aux consommateurs, à l'occasion des «Rencontres nationales bio», organisées mardi à Paris.
Les acheteurs de produits bio s'affichent comme des défenseurs d’une agriculture de proximité, non polluante, saine et qui rémunère les producteurs.
Certains agriculteurs ont su capter cette clientèle militante en développant la vente directe. C'est le cas de la trentaine de producteurs de l'association Val Bio Centre, qui livre près de 2.500 paniers de légumes biologiques à Paris chaque semaine et sécurisent leur chiffre d'affaires grâce à un système d'abonnement.
Cependant, avec 13% du marché bio, la vente directe est loin derrière les grandes surfaces et les magasins spécialisés.
La demande croît plus vite que l'offre, a expliqué Antoine Duvinage, le directeur en charge de la qualité chez Monoprix. «Nous recherchons des producteurs et des volumes et voudrions développer des partenariats agricoles avec une juste rétribution pour le producteur et la qualité», a-t-il ajouté, sous-entendant que dans ce type de rapport de force, «on ne peut pas tirer les prix mais plutôt les construire».
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(1) Entre 2007 et 2008, les ventes de produits bio au consommateur final ont progressé de 25% en valeur (18% en volume), d’après une enquête réalisée par AND-I et l'Agence bio auprès d’une centaine d’acteurs de la distribution.
