La part des aliments biologiques vendus par les enseignes de la grande distribution a augmenté de 20% en 2008. C'est mieux que l'objectif de croissance de 15% auquel s'était engagé la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), met-elle en avant, rappelant la convention signée le 29 janvier 2008 avec le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, dans le cadre du Grenelle de l’environnement.
Cette progression à deux chiffres est le résultat d'un fort développement des productions sous marques de distributeurs, réalisées par de nombreuses PME, permettant de modérer les coûts, d'après la FCD.
Pour l'avenir, le président de la FCD, Jérôme Bédier, a écarté le risque d'essoufflement de la croissance du marché, le potentiel de «l'effet MDD» n'étant pas épuisé. En revanche, la production risque de ne pas suivre, a-t-il précisé.
40% des ventes françaises de produits biologiques se font en grandes et moyennes surfaces à dominante alimentaire, a rappelé la FCD lors d'une conférence de presse le 26 mars, tout en se félicitant d'être des «acteurs de la consommation durable».
En 2008, les enseignes ont cherché à optimiser l’approvisionnement et à communiquer sur la bio. La FCD cite en exemple les commerçants U qui ont augmenté de 30% la part du bio dans le total de leurs ventes alimentaires.
Nos dossiers: