La Commission européenne envisage de réviser à la baisse ses objectifs en matière de biocarburants. Une proposition législative en ce sens pourrait être publiée en octobre 2012.
En 2009, l'UE s'était fixé l'objectif que les énergies renouvelables représentent, d'ici à 2020, 10 % de la consommation d'énergie du secteur des transports. Or, cette législation n'avait pas pris en compte les conséquences néfastes du boom de certains biocarburants sur l'affectation des sols – déforestation, pénuries de céréales... – qui sont aujourd'hui vivement dénoncées par les ONG environnementales et de développement ou par l'Organisation des Nations unies (ONU).
Bruxelles estime à présent qu'il faut « faire évoluer le bouquet énergétique de biocarburants en faveur des plus performants » et des plus neutres en matière d'impact sur les sols, selon une source européenne.
Le texte propose que la part de l'énergie issue de biocarburants dits conventionnels (à base de cultures alimentaires, tels que le colza ou les céréales) soit plafonnée à 5 % de la consommation finale d'énergie dans les transports d'ici à 2020. Actuellement, cette part atteint déjà 4,5 %.
La Commission cherche aussi à encourager le développement de biocarburants innovants (à base d'algues ou de déchets) qui ont un moindre impact sur les sols.
Selon une source européenne, le projet pourrait être publié par la Commission en octobre 2012.
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mercredi 12 septembre 2012 - 09h08
Le but des agrocarburants étaient d'alleger la facture pétrolière. Mieux vaut rémunerer les agriculteurs que les emirs. De toutes façons nous continuerons à produire du colza et du tournesol car ils sont impératifs dans nos assolement. Vis à vis de nos sols, cela ne changera donc rien. Quant à la déforestation, il fallait interdir l'importation venant des pays qui la pratiquent. Le but réel est de faire baisser les prix, mais ils sont trop hyprocrites pour le dire franchement. Un conseil : achetez des actions de Total; les producteurs de pétrole ouvrent le champagne.