Les colzas connaissent des rendements en hausse sur la majorité du territoire (sauf dans le Midi-Pyrénées avec 27-28 q/ha). La Bourgogne gagne 5 q/ha par rapport à 2008, dépassant 35 q/ha. Le Centre, l’Ile-de-France, la Franche-Comté, la Champagne-Ardenne et les premiers tours de Bretagne affichent des niveaux de l’ordre de 40 à 45 q/ha. Des rendements supérieurs à 50 q/ha ont même été notés dans l’Oise et en Normandie. Mais le vent et les pluies font craindre des pertes par égrenage.
Du nord de l’Auvergne à l’Alsace, les rendements en blé tendre sont bons et la qualité satisfaisante, même si un effet de dilution des protéines est souvent constaté. Les poids spécifiques, assez élevés à l’origine, pourraient pâtir des pluies. Même inquiétude en Bretagne et en Normandie où la moisson débute. Dans les autres régions, les rendements sont très hétérogènes en raison des semis tardifs dans le Sud, des cécidomyies mal contrôlées dans l’Ouest, mais aussi en raison du gel hivernal et de la sécheresse en mars. Ils restent néanmoins très corrects avec une bonne qualité.
Les blés durs de la Beauce affichent des rendements excellents (75-80 q/ha) et une qualité impeccable. Dans le Sud-Ouest, si la qualité est au rendez-vous (80 kg/hl de PS et 14% de protéines), les rendements sont très hétérogènes en raison de semis décalés, avec une moyenne sous la barre de 35 q/ha.
Les orges de printemps atteignent globalement de bons rendements. Les calibrages sont très bons et les taux de protéines dans les normes, voire un peu faibles.
Les chantiers ont démarré dans le Nord-Pas-de-Calais, en Bretagne et Normandie pour les orges d’hiver, qui s’annoncent bons en rendement et en qualité, comme ailleurs.