La filière bovine se lance dans l'identification électronique après trois années d'essai.
« Dès cet automne, les éleveurs volontaires pourront poser des puces à leurs bovins », a annoncé Jean-Pierre Fleury de la Fédération nationale bovine lors d'une conférence de presse le 22 juin à Paris.
En élevage, l'identification électronique facilite notamment la surveillance des vaches en salle de traite grâce à des lecteurs et un écran qui permet de consulter la fiche de chaque animal. Une automatisation de la pesée et des tris automatiques sont également possibles.
Les puces peuvent également être utilisées avec des Dal, Dac, des compteurs à lait ou des robots de traite. Aujourd'hui, le coût est d'un euro. « Mais il ne faut pas s'arrêter sur ce prix, a souligné Jean-Pierre Fleury. Face à la demande, il pourrait fortement diminuer. »
« En France, la traçabilité en bovin est excellente, a poursuivi Davy Liger de la DGAL (Direction générale de l'alimentation). Mais on peut encore l'améliorer. L'identification électronique fiabilisera et facilitera le relevé du numéro officiel de chaque animal à tous les niveaux de la filière. »
« Les abatteurs soulignent de leur côté que les puces électroniques ne pourront être valorisées que si l'ensemble des bovins en sont équipés. » Mais pour l'instant, les professionnels ne se sont pas fixés de calendrier sur la généralisation de l'identification électronique. Ils soulignent toutefois qu'à terme, les puces pourraient aboutir à la suppression d'accompagnement des bovins.