La Commission européenne vient de rendre public un rapport de l'Office alimentaire et vétérinaire européen (OAV) à la suite d'une inspection au Brésil au début de 2009.
«La situation est largement satisfaisante en ce qui concerne les établissements de transformation de la viande, estime l'OAV. La surveillance et le contrôle officiel des exploitations pouvant exporter vers l'Union européenne se sont sensiblement améliorés.»
Toutefois, l'office pointe du doigt des failles persistantes dans le dispositif d'identification des bovins et dans la traçabilité. Sur les douze exploitations visitées, seule la moitié répondait aux exigences et trois présentaient des lacunes importantes.
La Fédération nationale bovine (FNB) a réagi vendredi dans un communiqué. Elle demande aux pouvoirs publics d'interdire l'accès aux viandes ne respectant pas les dispositions minimales établies. Elle les alerte une nouvelle fois sur les différences de normes existantes entre les viandes françaises et celles des pays tiers, qui ne permettent pas de garantir aux consommateurs le niveau de qualité et de sécurité nécessaire.
Au début de 2008, l'Union européenne (UE) avait mis en place un embargo sur les viandes brésiliennes à la suite des défaillances relevées sur la traçabilité et le contrôle de mouvement des animaux. En janvier 2009, il a été partiellement levé pour les exploitations agrées par l'UE.
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