Le cheptel bovin français s'établit à 19,3 millions de têtes, selon les résultats de l'enquête réalisée en mai 2010, publiés par le service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agruiculture. Avec une baisse de 0,3 % des effectifs, il est resté quasi stable par rapport à 2009.
« Les progressions d'effectifs constatées entre mai 2006 et mai 2008 n'auront été que ponctuelles », constate le SSP.
En un an, le nombre total de vaches a diminué de près de 1 %. Cette baisse est essentiellement due à la baisse de 2 % du cheptel de vaches laitières, à 3,51 millions de têtes.
« Par contre, le nombre de génisses laitières de plus de deux ans destinées au renouvellement des troupeaux progresse de 3,5 %, ce qui pourrait être le signe d'une volonté des éleveurs laitiers de préserver néanmoins un certain potentiel de production », observe le SSP.
L'effectif de vaches allaitantes a progressé très légèrement par rapport à mai 2009, à 4,19 millions de têtes. L'effectif de génisses nourrices de plus de deux ans destinées au renouvellement du troupeau a continué d'augmenter, de 4 % par rapport à mai 2009.
La réouverture en 2009 de la frontière italienne aux exportations de broutards français a eu pour conséquences un retour aux pratiques traditionnelles et la diminution progressive de l'engraissement des animaux sur les exploitations.
Les effectifs de bovins de 1 à 2 ans ont diminué (-11 % pour les mâles de type viande et -14 % pour les génisses dites de boucherie).
La forte chute de l'effectif de veaux de boucherie en mai 2009 par rapport à 2008 (-11 %) semble également être stoppée (+8 % en 2010 par rapport à 2009).