Le revenu des éleveurs allaitants se dégrade sur le long terme. C'est ce que l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA) indique dans une étude économique publiée en avril 2015. Les chambres d'agriculture affirment que l'élevage allaitant « a connu une décennie 2000 tendue », chahutée entre des investissements élevés et des revenus en forte baisse. « Cependant, grâce à un endettement maîtrisé et une gestion prudente des cycles de production, les éleveurs ont plutôt bien amorti ces chocs... Mais au prix de revenus qui se dégradent sur long terme. »
L'étude rappelle que l'élevage de bovins allaitants est une activité lourde en capitaux. En 2012, le capital moyen affichait 350.000 €, contre 240.000 € toutes productions confondues. Parallèlement, l'endettement des éleveurs est plutôt faible, à 30 % contre 40 %. Quant au revenu moyen, il est inférieur à la moyenne nationale. « Compte tenu de l'importance des capitaux mobilisés, cela conduit à une rémunération du capital très en dessous de la moyenne, » explique l'APCA.
« Si on devait résumer le profil type de ce secteur d'activité [...], on dirait que le chef d'une exploitation spécialisée dans l'élevage de bovins à viande mobilise un capital très lourd, pour un revenu annuel plutôt faible, mais que ce capital lui appartient », précise l'APCA.
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mardi 05 mai 2015 - 10h49
Bref que de baratin pour dire que ce n'est pas rentable; de plus Le capital leur appartient: soit, mais souvent il ne vaut rien car c'est invendable. Donc, si on veut investir, il faut faire autre chose que d u lait (et que de l'agriculture).