L’accord conclu le 18 novembre 2009 entre la délégation du Parlement européen et le Conseil des ministres du Budget sous présidence suédoise «ouvre la voie à l’adoption d’un bon budget en 2010 pour l’Europe», souligne Alain Lamassoure, président de la commission des budgets du Parlement européen dans un communiqué du 19 novembre 2009.
Limité à 123 milliards d’euros, soit à peine au-dessus de 1% du produit intérieur brut européen, il permettra pourtant de financer le fonds laitier de 300 millions promis aux agriculteurs, le solde de 2,4 milliards du plan de relance économique, une première aide à la conférence de Copenhague sur le climat et la mise en sécurité du site de Kozloduy, la dernière centrale nucléaire de type soviétique en Europe.
Le communiqué précise que «la gestion en 2009 a été tellement rigoureuse que l’Union européenne va rendre 4 milliards d’économies aux budgets des Etats membres, à un moment où ils en ont particulièrement besoin».