L'alignement « progressif » de la fiscalité du diesel sur celle de l'essence est une question « de santé publique » avant d'être une question fiscale, et est « incontournable », a indiqué jeudi la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, sur BFMTV.
Alors qu'on lui suggérait qu'un alignement de la fiscalité du diesel sur l'essence rapporterait entre 3 et 4 milliards d'euros par an à l'Etat, la ministre a répondu que « ce n'est pas un sujet de recettes fiscales », « c'est un problème de santé publique ».
« Il y a aujourd'hui 40.000 décès prématurés chaque année liés à la pollution de l'atmosphère et une des raisons de la pollution de l'atmosphère, dans les grandes villes notamment, c'est le problème du diesel et notamment des vieux véhicules au diesel, par exemple les véhicules d'avant 1997, d'avant 2000, qui polluent 30 fois plus qu'un véhicule récent », a souligné la ministre.
« On ne peut l'aborder que de façon progressive », et « ce n'est pas décidé », a-t-elle toutefois précisé, tout en soulignant : « Je pense que ce sera incontournable. »
« Ce sera aussi quelque chose qui sera attendu par le secteur des raffineries en France puisque le paradoxe c'est qu'on importe du diesel et qu'on exporte de l'essence, donc ce sera aussi quelque chose de positif pour la balance commerciale », a indiqué la ministre.
Y en a mare de payer!
vendredi 22 février 2013 - 11h22
Il faut bien trouver des sous pour payer la suppression du délais de carence des fontionnaires et autres dépenses non justifiées de l'état. Mais de grâce pas de démagogie!