Groupama a enregistré en 2012 une perte nette de 589 millions d'euros (M€), mais insiste sur une solvabilité nettement redressée, selon un communiqué publié jeudi.
Ce résultat négatif de 589 M€ pour l'exercice 2012 est lié à des cessions d'activités (qui grèvent le résultat de 334 millions M€), des dépréciations d'écarts d'acquisition pour 298 M€ (baisse de la valeur patrimoniale des filiales d'Europe centrale et orientale) et les frais de restructuration. Le groupe a également réduit son exposition aux risques des marchés financiers. L'exercice 2011 s'était soldé par un déficit de 1,762 milliard d'euros.
Sur 2012, le groupe est parvenu à céder l'ensemble des actifs inscrits dans le plan et a porté sa marge de solvabilité (fonds propres rapportés aux exigences minimales du régulateur) de 107 % à 179 %, bien au-delà de l'objectif de 120 % fixé initialement.
En situation difficile fin 2011 sur le plan de sa solvabilité, Groupama a vendu en 2012 les activités dommages (hors transport) et le portefeuille maritime de sa filiale Gan Eurocourtage, sa filiale espagnole Groupama Seguros, sa succursale polonais Proama et sa filiale britannique d'assurance dommage, Groupama Insurances.
Sur le plan opérationnel, l'assurance dommage de biens et responsabilité affiche, en France, une progression supérieure à celle du marché (4,6% contre 4 %). En assurance de personne, le groupe a, en revanche, subi une décollecte nette (retraits supérieurs aux versements) de 1,2 milliard d'euros en assurance vie, qui s'explique surtout par une baisse des versements plutôt qu'une hausse des retraits. Au total, le résultat opérationnel purement assuranciel s'élève à 59 M€, témoin de la rentabilité de l'activité d'assureur de Groupama.
Le ratio combiné (coût d'indemnisation des sinistres et frais généraux rapportés aux primes perçues) des activités de dommages atteint 102 %, contre 96,8 % en 2011. « C'est un ratio qui nous semble devoir être amélioré », a commenté Thierry Martel, directeur général de Groupama SA, pour qui « on est clairement dans une politique d'amélioration de notre rentabilité opérationnelle ». Désormais en ordre de marche, Groupama entend se projeter vers l'avenir.
et toujours groupama
jeudi 28 février 2013 - 15h51
encore quelques millions de pertes, mais ce n'est toujours rien de grave,car il y a toujours et encore les moutons d'adhérents pour boucher les trous,les CERISES ne sont toujours pas mures chez vous et bien ,peut etre qu'elles vont bientot pourrir sur l'arbre, enfin chez vous ce sont des fruits pas murs et au crédit agricole c'est la flèche qui est dans le mauvais sens,et là aussi on se fou des gens en leur faisant croire que l'argent de ces pauvres ignares reste dans leur région,tout les milliards perdus en grèce et ailleurs,comme chez vous à groupama,c'est surement le père noel qui les avait apportés dans vos caisses régionales et locales ? alors de grace messieurs les grands INTELLIGENTS,aretez de nous prendre pour des abrutis !