Compte tenu de la grande hétérogénéité des lots de grains collectés cette année, la pratique des analyses devrait se systématiser.
En orge brassicole, la teneur en protéines et le calibrage sont essentiels.
Pour le blé, l'indice de chute d'Hagberg et le poids spécifique sont primordiaux quand on vise l'exportation. Le débouché de la meunerie nécessite de pousser les investigations jusqu'à la note de panification.
Quant au blé dur, le taux de mitadinage (seuil de 20 %), de moucheture, de cassé ou encore la teneur en ergot sont autant de critères incontournables.
Avec le colza, connaître la teneur en huile permettra sans doute cette année de profiter de bonifications quand le seuil de 44 % sera franchi.