« Considérant les impacts destructeurs que peuvent avoir la volatilité des prix, tantôt sur l'économie des élevages, tantôt sur celle des exploitations de grandes cultures », le conseil d'administration de l'Association générale des producteurs de blé (AGPB) s'est prononcé lundi « en faveur de discussions avec l'industrie de la nutrition animale en vue d'une régulation des prix ».
Par ailleurs, l'AGPB s'est montrée rassurée sur le sort des producteurs de céréales, « alors que, jusqu'au début de l'été, la situation des marchés et l'amputation à venir des paiements de la Pac en grandes cultures laissaient entrevoir le pire ».
L'organisation syndicale estime que le contexte de marché « fait ressortir une nouvelle fois la vocation qu'ont l'Union européenne, et particulièrement la France, à contribuer à la sécurité alimentaire au-delà des frontières des 27. Bien moins sujettes à des accidents de production, du fait de leur climat, que les autres grands pays exportateurs, elles ont là une obligation morale à assumer, au-delà d'un atout économique à faire valoir ».
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mardi 07 septembre 2010 - 14h31
Quel prix proposent-ils? Tout est là. Si les céréaliers sont assurés d'avoir des prix corrects, garantis pour plusieurs années, pourquoi pas. Maintenant ci c'est pour redescendre aux conditions de l'an dernier, avec des prix inférieurs aux couts de production, c'est non. Il ne faut pas nonplus recommencer lr coup de deshabiller Paul pour rhabiller Jacques, car à ce petit jeu les deux ont failli mourir.Pour aider les éleveurs, on pourrait aussi taxer plus les importations de viande de l'UE qui est déficitaire depuis 5 ans (il parait qu'en 2010 il manquerait 400000 T !)